La soupière (2009)

Paul dirige depuis plusieurs années l'entreprise familiale de robinetterie. Mais les affaires vont mal. Tante Violette ayant déjà volé au secours de son pauvre neveu refuse de lui verser un centime de plus. Elle refuse d'ailleurs toute tractation financière, même celle de la General Motors prête à lui racheter ses vignobles pour y installer ses usines.
Dernière chance pour Paul : se faire le porte parole de l'entreprise américaine afin de convaincre sa tante de vendre ses terres en échange de quoi, il touchera une commission. Une grosse somme d'argent qui lui permettrait de sauver ses affaires. Mais la vieille tante ne l'entend encore pas de cette oreille : « Moi vivante, mes vignobles resterons français ! ». Devant ce refus catégorique, il n'y a donc plus qu'une chose à faire... "casser la vieille soupière pour pouvoir manger la pâtée".
C'est sous cette phrase codée, que le monstrueux neveu envisage de supprimer sa tante pour toucher l'héritage et sauver son entreprise. Pour ce faire, il trouvera en la personne de Germaine, la bonne, une oreille attentive...

Dans cette fable comico-policière Robert Lamoureux nous livre un exemple de comédie de boulevard où tous les ingrédiants du rire son réunis. Un complot contre une vieille tante accâriatre et un énorme quiproquo entre une banquier (M. Louy) et un repris de justice (M. Louis), le tout orchestré par une bonne pas très catholique. Bref du théâtre. Mais du théâtre qui fini bien.

Pour l'occasion nous avons conclu les représentations par une chanson de circonstance sur la pièce.

Bande Annonce : La soupière 2009

La soupiere - Best of Partie 1

La soupiere - Best of Partie 2

Coucou le revoilou... je veux parler du Jantou.

Cette même année nous avons proposé, en première partie, une petite comédie rurale. Certains se souviendront du Jantou ce valet de ferme, un peu benet, un peu soiffard, parfois maladroit mais souvent drôle découvert dans la pièce "Larbre à came" (2001), puis dans "Myopie" (2004).

Cette fois-ci c'est auprès de sa blonde que le Jeantou fait des siennes, aux prises avec un séminariste et un inséminateur (vous comprendrez que, pour Jantou, la méprise est facile). Finalement notre benet communal ne sait plus qui est qui. C'est à se demander s'il ne confondrait pas en plus la jolie blonde : la fille du patron, avec la Blonde : la vache de la ferme.

Avec cette comédie sans prétention, nous avons renouer le temps d'une courte pièce avec ce que l'on appelle traditionnellement "la farce paysanne". Un moment très apprécié par notre public !